Selon Science et Avenir, le soleil s'énerve un peu en ce moi d'avril 2017. La sonde SDO qui scrute le soleil en continu a observé trois éruptions solaires les 2 et 3 avril 2017.
L'Observatoire Dynamique du Soleil (SDO) a filmé trois éruptions solaires qui se sont produites les 2 et 3 avril 2017. Après une période de forte activité en 2014 et 2015, notre étoile se dirige pourtant vers une période de "minimum solaire". Elle sera marquée par une quasi-absence d'évènements de ce type et pourrait survenir en 2018 ou 2019. Le Soleil évolue en effet par cycle de onze ans, se caractérisant par des phases de repos suivies de périodes éruptives intenses.
L'Observatoire Dynamique du Soleil (SDO) a filmé trois éruptions solaires qui se sont produites les 2 et 3 avril 2017. Après une période de forte activité en 2014 et 2015, notre étoile se dirige pourtant vers une période de "minimum solaire". Elle sera marquée par une quasi-absence d'évènements de ce type et pourrait survenir en 2018 ou 2019. Le Soleil évolue en effet par cycle de onze ans, se caractérisant par des phases de repos suivies de périodes éruptives intenses.
Les
éruptions solaires sont classées d'après l'intensité de leur flux
Ces
périodes éruptives se traduisent, à la surface de l'étoile, par
un nombre important de taches sombres : ce sont des zones de
l'atmosphère solaire où le champ magnétique est très fort et la
température moins élevée. Elles sont la source des
éruptions solaires qui se produisent lorsque des champs
magnétiques accélèrent des particules à des niveaux d'énergie
considérables, des millions de fois supérieures à ceux d'une
explosion nucléaire telle qu'on pourrait en produire sur Terre.
Les
éruptions solaires sont classées d'après l'intensité de leur
flux, observé dans la bande des rayons X et mesuré en watts par
mètre carré (W/m2). Il y a quatre catégories : B, C, M et X. La
classe X désigne les éruptions les plus intenses, tandis que le
chiffre associé donne plus d'information sur sa puissance. Ces
trois dernières éruptions ont été classées M 5,3 et M 5,7 pour
celles du 2 avril et M 5,8 pour celles du 3 avril.
Les
éruptions solaires s'accompagnent parfois d'une éjection de matière
coronale, où des particules sont projetées à très grande
vitesse dans l'espace depuis la couronne solaire. Lorsqu'elles
atteignent la Terre, elles peuvent provoquer des perturbations
des satellites et donc faire dysfonctionner les GPS et les
communications. Celles d'avril ne devraient cependant pas causer de
perturbations majeures selon le Centre de prévision de la météo
spatiale de l'Agence américaine d'observation océanique
et atmosphérique (NOAA).
Source: Science et Avenir