Courriel du 28 décembre 2012.
Vous l’avez peut-être lu sous la plume d’Oliver Masselot : nous ne collaborons plus au développement de Transurfing. Il redevient le seul responsable du développement de ce modèle quantique de croissance individuelle créé par le physicien russe Vadim Zeland…
Vous avez été très nombreux à me demander pourquoi je m’étais retiré de l’aventure. Je crois, en effet, que je vous dois d’être tout à fait transparent, car vous êtes nombreux à me faire confiance. En trois mois et demi, mes quatre vidéos ont été visionnées 36.500 fois ! Croyez bien que cette confiance m’honore. Et je fais de mon mieux pour m’en montrer digne…
Histoire de mon implication dans Transurfing
Lorsque j’ai découvert Transurfing en janvier 2011, j’ai directement senti que j’étais en présence d’un matériau de grande valeur et réellement novateur. Le genre de nouveauté qu’on ne trouve qu’une fois tous les dix ans dans la mouvance des nouvelles spiritualités et de ce qu’on appelle le développement personnel… Tout le reste, à mes yeux, n’étant jamais qu’un exercice sans fin de re – co – pillage mutuel, où chacun revendique la paternité d’une connaissance qui ne devrait appartenir à personne…
Les écrits de Vadim Zeland ont fait résonné en moi autant ma fibre scientifique que philosophique. Et très vite, mon désir a été de faire connaître le plus largement possible à la francophonie ce modèle aussi inspiré qu’inspirant. C’est la raison pour laquelle j’ai contacté Olivier Masselot, le traducteur et le responsable du développement de Transurfing pour la francophonie.
Pendant un an et demi, aux côtés d’Olivier, j’ai donné ma caution scientifique et philosophique à ce modèle exceptionnel. J’ai mis également à la disposition de Transurfing mes 25.000 contacts parce que j’étais vraiment désireux de vous le faire connaître. J’ai formé le mieux que j’ai pu, sur le plan pédagogique, tout d’abord Olivier Masselot lui-même, qui débutait dans ce métier. J’ai également formé les 21 coachs européens. J’ai organisé et/ou animé dix trajets Transurfing au Québec entre juin 2011 et décembre 2012 et je me préparais à former une dizaine de coachs québécois, pour qu’ils prennent la relève. J’ai offert à l’éditeur de la version française la préface du tome 3, préface que j’ai écrite avec mon cœur. Et fin août, j’ai écrit, enregistré et produit trois vidéos gratuites de 30, 40 et 50 minutes qui reprenaient la quintessence de la pensée de Vadim Zeland. Bref, j’ai mis tout mon cœur dans cette aventure…
Je sais que beaucoup d’entre vous se sont inscrits aux séminaires Transurfing parce qu’ils savaient que je faisais partie de l’aventure. Beaucoup d’entre vous envisagent de participer prochainement à de nouveaux séminaires Transurfing.
Par éthique professionnelle et par souci déontologique, je tiens à vous préciser que je retire explicitement ma caution en ce qui concerne la manière dont Transurfing est enseigné et diffusé en Europe par Olivier Masselot et son équipe. J’aurais dû le faire plus tôt. J’espérais pouvoir influer positivement sur la qualité de la transmission de Transurfing dans le respect de l’esprit de Vadim Zeland. Non seulement, ça n’a pas été possible, mais je me vois à présent sous l’interdiction de poursuivre ma tâche de diffuser Transurfing, sous peine de poursuites judiciaires.
Dans une lettre recommandée reçue d’Olivier Masselot début novembre 2012, je suis accusé entre autres (je cite) :
« — d’une utilisation déloyale de la marque Transurfing aux seules fins d’agrandir un réseau commercial personnel ;
— de la présence récurrente sur [mes] vidéos d’insultes et de grossièretés proférées envers les « balanciers » : banques, compagnies pharmaceutiques et agro-alimentaires. Ces grossièretés dénotent une intention guerrière qui n’est pas de [son] point de vue dans l’esprit de Transurfing (fin de citation) ».
« — d’une utilisation déloyale de la marque Transurfing aux seules fins d’agrandir un réseau commercial personnel ;
— de la présence récurrente sur [mes] vidéos d’insultes et de grossièretés proférées envers les « balanciers » : banques, compagnies pharmaceutiques et agro-alimentaires. Ces grossièretés dénotent une intention guerrière qui n’est pas de [son] point de vue dans l’esprit de Transurfing (fin de citation) ».
Les enseignements que j’en retire…
Je suis très conscient que, parmi tous les secteurs de l’espace des variantes, j’ai choisi celui où j’allais me faire exclure de ce balancier qu’était devenu Transurfing. J’avais oublié de me mettre en location de ce balancier. Et aujourd’hui, je récolte ce que j’ai semé.
- J’ai peut-être eu tort d’avoir pointé les nombreuses lacunes du travail de traduction et d’édition de la version française, au risque de blesser le sentiment d’importance d’Olivier Masselot…
- J’ai peut-être eu tort d’avoir désavoué la manière réductrice dont Transurfing est enseigné par Olivier Masselot et les coachs qu’il a formés. Je suis désolé, mais pour moi, l’âme ne se réduit pas à la zone préfrontale du cerveau. Pour moi, ce n’est pas un détail. C’est une trahison et une réduction du souffle spirituel qui traverse l’œuvre de Vadim Zeland. Mais, que voulez-vous, l’histoire se répète encore et encore. Tous les grands génies ont été trahis par leurs premiers disciples. Malheureusement, ceux qui reçoivent les enseignements d’êtres hors du commun ont rarement l’intelligence et l’humilité de se mettre dans les pas de ceux qui leur ont montré la voie… Vadim Zeland n’échappe pas à cette règle.
- J’ai peut-être eu tort de critiquer la manière trop cérébrale, trop mentale dont beaucoup d’exercices Transurfing étaient proposés dans les séminaires.
- J’ai peut-être eu tort de traiter Olivier Masselot d’imposteur et de voleur, quand j’ai appris qu’il avait déposé la marque Transurfing à son nom propre, alors que je crois savoir que Vadim Zeland, l’inventeur de ce nom, souhaitait justement que personne ne s’approprie ce qui lui avait été inspiré depuis un autre plan…
- J’ai certainement eu tort de reprocher à Olivier Masselot d’aller trop vite dans le développement du réseau Transurfing, en lançant dans la nature des coachs peu préparés et peu expérimentés. C’est vrai que mon souci de la qualité m’a toujours rendu très lent dans le processus de délégation. Mais c’était par respect pour mes clients qui, je pense, l’ont toujours apprécié depuis vingt-quatre ans que j’exerce ma vocation pédagogique.
- J’ai eu tort aussi de reprocher à Olivier Masselot de récupérer les adresses des personnes intéressées par Transurfing pour lancer sa propre activité commerciale et ses propres produits. En droit commercial, ça s’appelle du détournement de clientèle.
- J’ai certainement eu tort également de travailler en confiance, sans signer aucun accord écrit, sans avoir l’autorisation écrite de diffuser le matériel Transurfing à travers mes séminaires et mes vidéos. Une fois de plus, mon enthousiasme pour le modèle m’a conduit dans une attitude naïve et puérile…
Mes décisions
Donc, pour toutes ces raisons, et d’autres qu’il est inutile d’expliciter ici (car elles concernent des aspects privés qui n’ont pas de conséquences sur le public), j’ai pris les décisions suivantes :
- j’ai retiré les quatre vidéos gratuites consacrées à la quintessence de Transurfing, puisque apparemment, elles ne cadrent pas avec l’esprit Transurfing et puisque, apparemment, je fais cela pour développer mon réseau commercial personnel. Ceux à qui ça ne plaît pas, adressez-vous à Monsieur Masselot. Il est le seul propriétaire de la marque commerciale Transurfing et est le gardien de la moralité du modèle ;
- je ne soutiens plus ni ne cautionne d’aucune façon la manière dont Transurfing est enseigné et diffusé en francophonie. Comme je l’ai mentionné plus haut, la qualité pédagogique des séminaires laisse à désirer, et l’esprit du modèle a été réduit et caricaturé en le rapportant à des outils issus de la Programmation Neuro-Linguistique ou de l’Approche Neurocognitive et Comportementale du docteur Jacques Fradin.
Est-ce que cela veut dire que je vous dis de ne plus participer aux séminaires Transurfing organisés par Olivier Masselot et son réseau ? Non, certainement pas. Cela veut dire que les critères professionnels, déontologiques et pédagogiques que je m’applique à moi-même ne sont pas rencontrés en la matière. Et ça veut dire aussi que je vous renvoie à votre propre ressenti, à votre propre discernement. Je ne voudrais pas que, parce que vous me faites confiance, vous cessiez d’écouter ce que votre ressenti vous dit…
Mes remerciements
Quant à moi, je sors de cette aventure en remerciant la Vie et en remerciant Olivier Masselot de tous les cadeaux que je viens de recevoir, un peu brutalement sans doute, mais de manière très positive.
- Grâce à ces événements, je me suis retiré du balancier Transurfing qui a mobilisé l’essentiel de mon énergie pendant toute l’année 2012 ;
- Grâce à ces événements, je peux me recentrer sur les projets qui me tiennent vraiment à cœur, à savoir le lancement prochain de ma première école en ligne (l’Académie du Pouvoir) dont la vocation sera de vous apprendre à sortir des jeux de pouvoir et des manipulations que vous subissez pour reprendre votre destinée en mains ;
- Grâce à ces événements, je retrouve la liberté pédagogique que je n’aurais jamais dû abandonner. En effet, c’était la première fois (en 24 ans de métier) que j’animais des séminaires que je n’avais pas conçus et créés moi-même. Je me sentais à l’étroit dans la pédagogie imposée par le réseau Transurfing. À présent, je vais pouvoir créer des séminaires inspirés du modèle, mais avec mon savoir-faire personnel ;
- Grâce à ces événements, j’ai tiré beaucoup d’enseignements à propos de mes propres ombres et de mes propres zones d’inconscience et d’insouciance. Je compte bien mettre cela en application dans mes futures collaborations.
Il me reste à vous remercier chaleureusement pour les nombreux témoignages que vous m’avez envoyés ces quatre derniers mois. Quoi qu’il arrive, je reste au service de votre croissance, avec toutes mes imperfections et mes incohérences. Mais comme le rappelle un des accords toltèques, je fais de mon mieux…
Cordialement