Le phénomène de réchauffement climatique n’est pas provoqué par l’homme
(Source : NewsOfTOmorrow)
La réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’aidera pas vraiment à contrer le réchauffement climatique, disent deux scientifiques qui ont étudié le sujet.
Le Dr. Nir Shaviv, un astrophysicien du Racah Institute of Physics of the Hebrew University of Jerusalem, et le Prof. Jan Veiser, un géochimiste à l’Université d’Ottawa au Canada et de l’Université de Ruhr en Allemagne, disent que les variations de température sont dues pour la plupart aux forces cosmiques et non aux actions de l’homme.
Dans un article récent publié par GSA Today (le journal de la Geographic Society of America) et décrit dans Nature, Shaviv et Veiser disent que leurs études illustrent une corrélation entre d’anciens flux de rayons cosmiques — les particules à haute énergie d’explosions stellaires nous atteignant — et la variabilité du climat à long terme, comme le révèlent les archives d’isotopes d’oxygène piégées dans les roches formées par d’anciens fossiles marins. L’activité du niveau de rayons cosmiques atteignant la Terre et son atmosphère est reconstituée à l’aide d’autres archives isotopiques dans les météorites.
L’étude montre que les périodes de pointe de rayons cosmiques touchant la Terre durant les derniers 550 millions d’années coïncident avec des températures globales plus basses, apparemment à cause de la façon dont les rayons cosmiques favorisent la formation de nuages de basse altitude (bloquant la chaleur du soleil).
Aucune corrélation ne fut obtenue, cependant, avec les taux changeants de dioxyde de carbone atmosphérique.
Aucune corrélation ne fut obtenue, cependant, avec les taux changeants de dioxyde de carbone atmosphérique.
La conclusion des deux scientifiques est, de ce fait, que des processus célestes semblent avoir une influence dominante sur le changement climatique, et que les émissions en augmentation de dioxyde de carbone, bien que certainement non bénéfiques, ont seulement un rôle secondaire parmi ces deux forces qui sont en dehors de notre contrôle.
Dans la pratique, dit le docteur Shaviv, « L’importance pratique de notre recherche est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne baissera pas significativement la température globale, puisque seulement un tiers du réchauffement du dernier siècle devrait être attribué à l’homme. » De ce fait, disent les scientifiques, les accords de Kyoto en 1997 — qui visaient à lutter contre le phénomène du réchauffement climatique par la limitation du dioxyde de carbone — n’est pas la panacée que certains voudraient croire.
En prenant du recul, le Dr. Shaviv et le Prof. Veiser croient que les fluctuations dans les émissions de rayons cosmiques sont à l’origine d’environ 75% des variations climatiques du millénaire. Ils reconnaissent que cette position les place en opposition à l’opinion scientifique prédominante, qui met toujours l’accent sur le rôle négatif des gaz à effet de serre.